Le lait d’ânesse, le lait au mille vertus

Son nom est célèbre dans le monde entier mais on ne sait finalement que peu de choses de Cléopâtre ! La plupart des écrits, images et statues qui lui étaient consacrées furent détruits par l’empereur Auguste, qui succéda à ses deux amants (Jules César, puis Marc Antoine). 

Les historiens se sont emparés de son mythe et de nombreux auteurs insistent aussi bien sur ses capacités intellectuelles (polyglotte, brillante et cultivée), que sur sa beauté presque divine, malgré un nez que l’on dit proéminent. Véritable femme fatale et icône de beauté, la célèbre reine d’Égypte serait à l’origine d’un recueil appelé le "Kosmètikon de Kléopatra". Il s’agit d’un manuscrit grec répertoriant des recettes de beauté pour la peau et les cheveux, dont on ne sait pas si notre célèbre reine l’aurait écrit ou dicté ou si elle en serait simplement l’inspiratrice.

Il ne reste aujourd’hui que vingt-quatre recettes du manuscrit original, toutes à base de plantes, de minéraux, d’actifs naturels et même de produits animaux. Dix-neuf sont consacrées aux soins capillaires et cinq aux soins pour la peau.

Mais surprise ! on ne trouve dans ce recueil aucune trace du fameux bain au lait d’ânesse pourtant attribuée à notre reine d’Egypte. Cette légende, transmise oralement puise sans doute sa source dans les traditions romaines des contemporaines de Cléopâtre (n’aurait-elle pas elle-même vécu à Rome ?)

 

Le bain au lait d’ânesse, un rituel ancestral

Une chose est sûre, Poppée, seconde épouse de l’empereur Néron, était une adepte des bains au lait d’ânesse dont elle louait les vertus pour garder éclat et souplesse de la peau. La légende dit qu'il ne fallait pas moins de 700 ânesses pour lui fournir la quantité de lait nécessaire à ses bains quotidiens.

On sait également que la favorite de Louis VII, Agnès Sorel ou encore Pauline, sœur de Napoléon Bonaparte, auraient également eu recours au lait d'ânesse pour des soins dermatologiques.

 

Des propriétés cosmétiques et médicales

Le lait d’ânesse, est avec le lait de jument, le lait le plus proche du lait maternel des femmes. Il était d’ailleurs utilisé jusqu’au début du XXème siècle comme substitut au lait maternel et il n’était pas rare dans certains orphelinats de Paris, de voir les bébés téter directement au pis de l’ânesse.

Très nutritif, il est d’abord considéré comme une boisson de luxe par les Romains et comme un excellent remède par les Grecs. Hérodote résumait d’ailleurs son effet par la formule « nutrit, roborat, alterat » c’est à dire « nourrit, fortifie, stimule ».

François 1er, revigoré par une cure de lait d’ânesse déclara même : « Un jour d’une ânesse, Le lait me rendit la santé, Et je dois à cette circonstance, davantage aux ânes qu’à la Faculté. »

Mais c’est surtout pour ses propriétés cosmétiques qu’il est désormais reconnu :

Riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments, le lait d’ânesse est particulièrement indiqué pour les peaux sensibles, sujettes à l’eczéma ou au psoriasis mais aussi pour les peaux sèches et matures.

Il protège les épidermes délicats, efface les rides du visage, rend la peau plus souple et en entretient la blancheur. 

Également connu pour ses vertus nettoyantes, il rend la peau plus saine grâce à ses différents sels minéraux.

Un produit miracle utilisé par les femmes depuis des siècles…

 

Les Cent Ciels propose un authentique bain au lait d’ânesse, véritable bain de jouvence pour une relaxation intense et une peau soyeuse et rajeunie. 

Boulogne, Paris, Strasbourg
publié le 28 juin 2016